Peu de temps après, Ahmed a postulé pour devenir volontaire auprès de l’organisation.Ĭela fait deux semaines qu’il travaille avec ACF dans le camp. Il est immédiatement transféré dans le camp d’Azraq où Action contre la Faim est en charge des installations sanitaires pour les personnes qui arrivent du Berm*. Le jeune homme est finalement autorisé à entrer sur le territoire jordanien. « Le problème là-bas c’était le manque d’organisation, il y avait des bagarres, des attaques et surtout il n’y avait pas assez d’eau et de nourriture pour tout le monde ». Si Ahmed a quitté la guerre, Rukban ne lui a pas apporté la paix pour autant. Dès lors, les combats se multiplient sur place, il n’y a d’autre solution que la fuite. C’était le 5 août et trois jours plus tard ils ont pris mon village ». Tout était calme jusqu’à ce que Daesh s’empare d’Al Qaryatayn en août 2015. Ahmed a quitté la Syrie longtemps après le début du conflit : « Il n’y avait pas de problème chez moi. Il m’a d’abord fallu quatre jours pour atteindre le poste frontière de Rukban mais je n’ai pas pu passer de l’autre côté et je suis resté là pendant six mois ». « Je suis arrivé en Jordanie le 26 avril 2016, plus de six mois après avoir quitté mon village, Mahin, qui se trouve entre Homs et Palmyre. Ahmed a passé six mois sur place jusqu’à son récent transfert en Jordanie vers le camp de réfugiés d’Azraq où il est désormais volontaire pour Action contre la Faim. Elles fuient la guerre, les frappes aériennes, les combats et n’ont qu’une seule idée en tête : vivre en paix. »ĭes dizaines de milliers de personnes se regroupent à la frontière syro-jordanienne depuis juillet 2014. « Je suis arrivé en jordanie plus de six mois après avoir quitté mon village.
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